Droit Fiscal : le nouvel article 4 bis du projet de loi de finances pour 2017 modifiant la Loi
Macron sur les actions gratuites a été adopté en séance publique le 20 octobre.
Cet article modifie les dispositions de la loi Macron concernant
les attributions d’actions gratuites. Le taux de contribution patronale est
porté de 20 à 30%. Toutefois, ce texte maintient les avantages du dispositif pour
les PME qui ne versent pas de dividendes.
L’amendement no 580 rectifié de Mme
Rabault reprend l’amendement précédent, mais dans l’esprit de ce qui a été décidé
en commission des finances.
Le régime des attributions d’actions gratuites
présente deux aspects : ce qui concerne l’entreprise et ce qui concerne le
bénéficiaire des actions gratuites. S’agissant de l’entreprise, il avait été
prévu un taux de cotisation patronale des plus avantageux. Quant au
bénéficiaire, il recevait une action qu’il ne payait pas ; si elle valait
dix, cela était considéré comme un revenu de dix, et le texte prévoyait qu’il
relève du régime des plus-values mobilières, plus avantageux que le régime de
l’impôt sur le revenu soumis à la barémisation. Voilà ce qu’entendait corriger
l’amendement de la commission des finances.
Il proposait que, pour les PME qui n’ont pas distribué pas de dividendes, le dispositif reste inchangé, en conservant ses avantages, comme le prévoyait la loi « Macron » : lors de la création d’une entreprise dont les dirigeants n’ont pas d’argent pour se payer, on attend donc que l’entreprise soit en mesure de générer de la richesse pour pouvoir récupérer, au bout de quelques années, le bénéfice de l’investissement – sachant que, bien souvent, les dirigeants ne peuvent pas se verser de salaire. En revanche, il a été considéré que pour les grandes entreprises, cet avantage n’était pas nécessaire.
Il proposait que, pour les PME qui n’ont pas distribué pas de dividendes, le dispositif reste inchangé, en conservant ses avantages, comme le prévoyait la loi « Macron » : lors de la création d’une entreprise dont les dirigeants n’ont pas d’argent pour se payer, on attend donc que l’entreprise soit en mesure de générer de la richesse pour pouvoir récupérer, au bout de quelques années, le bénéfice de l’investissement – sachant que, bien souvent, les dirigeants ne peuvent pas se verser de salaire. En revanche, il a été considéré que pour les grandes entreprises, cet avantage n’était pas nécessaire.
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RépondreSupprimerMerci encore pour cette prestation
ce fut un plaisir
SupprimerDes conseils valables ont été prodigués dans le cadre d'une affaire de litige commercial concernant mon association et des honoraires ont été versés pour rien. Je ne recommanderai donc pas les services de Maître Bodson.
RépondreSupprimerMerci pour votre confiance
Supprimerhttps://plus.lefigaro.fr/page/nicolas-bodson-0/profil
RépondreSupprimerEn vous remerciant
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